Pour impressum, cette décision judiciaire constitue une menace pour la liberté d’expression et viole clairement l’article 10 de la CEDH, disposition qui protège la fonction de «chien de garde» de la presse.
Le Tribunal fédéral a émis des critiques quant à la qualité journalistique du reportage du 22 janvier 2015. Or, selon l’organisation professionnelle des journalistes la plus grande de Suisse, ces critiques sont infondées. Elles portent par ailleurs atteinte à l’autonomie rédactionnelle de la presse.
La décision du Tribunal fédéral est dangereuse pour l’exercice du journalisme d’investigation en Suisse et est susceptible d’engendrer un effet paralysant pour l’ensemble de la profession.
impressum regrette cette décision et salue la démarche de la SSR (voir son communiqué du 24.07.2018) de faire recours dans ce cas à la Cour européenne des droits de l’homme.