Aussi bien les deux syndicats des médias SSM et syndicom que l’association professionnelle des journalistes impressum se prononcent en faveur du maintien du service public médiatique dans la même ampleur que jusqu’à présent. Les organisations professionnelle et syndicales rejettent donc l’initiative «No Billag». Les ressources disponibles doivent être maintenues. Car si le financement du service public était retreint, les moyens pour le journalisme indépendant et pour la production audiovisuelle ne seraient plus mis à la disposition des privés dans le même ordre de grandeur qu’aujourd’hui. C’est pourquoi le service public médiatique doit être maintenu.
De même, les médias privés ne pourraient pas parer aux effets négatifs d’une réduction partielle des ressources, notamment dans le contexte de crise que traverse l’économie des médias. Une réduction des redevances des ménages n’apporterait rien aux médias privés et au journalisme. C’est pourquoi les organisations syndicales rejettent résolument un contre-projet visant à réduire les redevances des ménages.