La carte de presse impressum: un bien précieux

Les statuts d’impressum ne prêtent pas à l’équivoque: la solidarité et la confraternité sont ses premiers buts. C’est aussi le moteur de mon engagement à la Fédération, que ce soit dans ma section, au Comité central et maintenant à la vice-présidence.

S’acquitter de la cotisation annuelle représente donc bien davantage qu’un simple contrat d’assurance d’une expertise de premier plan et avérée dans la protection juridique: c’est surtout le signe d’une appartenance à l’un des très rares métiers que les journalistes, épris de liberté, n’ont jamais souhaité faire reconnaître par les pouvoirs publics. Le collectif ce n’est pas le truc d’une corporation dominée par des individualistes. Pourtant, dans ce climat de profonde mutation vers le numérique, et à l’instar de toutes les professions, l’urgence d’une représentation professionnelle puissante, au service de tous, est indispensable.

Mais bien plus que cela, être membre de la plus grande association de journaliste, c’est surtout une fierté d’appartenir à un corps professionnel qui s’engage pour une formation de qualité, pour une déontologie et une éthique, et qui est pleinement engagée dans les réseaux internationaux de la branche. Alors que les pressions économiques et politiques sont de plus oppressantes, alors que les fausses nouvelles prolifèrent sur les réseaux sociaux, être détenteur de la carte de presse de la Fédération impressum est un bien précieux, fondé sur 135 ans d’histoire et une recherche de partenariat social établi sur des CCT, renouvelée depuis 55 ans en Romandie, et en attente de concrétisation en Suisse alémanique. Consoeurs, confrères, parlez d’impressum autour de vous. Pour être encore plus fort, plus crédible, nous avons besoin d’encore davantage de journalistes membres!

Edgar Bloch
Vice-président

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