La Suisse n’est ainsi pas à un meilleur niveau que l’année précédente. Dans les rédactions, les pressions sur les journalistes sont fortes. Le projet d’initiative populaire «Le droit suisse prime le droit étranger», s’attaque directement à la Convention européenne des droits de l’homme qui garantit, dans son article 10, la liberté d’information. Parallèlement, le Conseil national et le Conseil des Etats ont accordé leurs violons concernant la loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (LSCPT), qui a des effets pernicieux pour les journalistes. La liberté de la presse est donc, en Suisse aussi, constamment en danger.
Le journalisme joue un rôle de premier plan dans la démocratie en Suisse. Le respect de la liberté de presse au niveau mondial a aussi des influences directes sur la Suisse.
Urs Thalmann, directeur d’impressum souligne: «Nous journalistes exigeons un engagement clair et décidé du gouvernement suisse pour la défense de la liberté de la presse, d’une part, en Suisse et d’autre part, dans le cadre de la politique extérieure au niveau mondial. Car la liberté de la presse est un pilier de toute démocratie».