Les conditions de travail des journalistes sont de plus en plus précaires

L’Institut des sciences médiatiques appliquées de Zurich en collaboration avec l’Université de Neuchâtel publie un vaste sondage, financé par le Fonds national suisse, sur les conditions de travail des journalistes.

Travailler plus pour des revenus qui n’ont « quasiment pas évolué »; en moyenne à 6000 francs par mois. Et avoir de moins en moins de temps pour approfondir son sujet. Tels sont les enseignements d’un vaste sondage publié le 11 juillet et réalisé par l’Institut des sciences médiatiques appliquées de Zurich et l’Université de Neuchâtel.

Neuf cent neuf professionnels des médias issus de plus de 200 rédactions, toutes régions linguistiques, tous types de médias et tout grade hiérarchique confondus ont été interrogés. Si le journaliste suisse moyen se considère avant tout comme un reporter neutre (94%) et que la déontologie reste importante pour une très large majorité (91%), force est de constater que les facteurs de contrainte sont à l’intérieur même des rédactions: augmentation des pressions commerciales, obligation de rendement, pressions en tout genre.

impressum salue cette vaste étude qui met encore de l’eau à son moulin puisque la plus grande organisation professionnelle des journalistes en Suisse n’a de cesse de dénoncer les conditions de travail dans lesquelles les professionnels des médias, toujours plus pressurisés pour le même prix quand ce n’est pas pour moins, doivent exercer.

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