La majorité de droite montre ainsi qu’elle entend, dans le débat sur le service public dans le domaine des médias, non seulement limiter le champ d’action de la SSR mais également exercer une influence politique sur les contenus véhiculés par les médias. Dans une démocratie digne de ce nom, une telle logique est intolérable. En outre, cette volonté de la droite ne s’arrêtera pas à la radio et à la télévision, mais menace toutes les autres rédactions, comme d’autres pays en ont fait l’expérience.
Les trois syndicats des médias invitent donc le Conseil national et le Conseil des Etats à revoir cette décision de la CTT-N et à défendre le principe suisse de l’indépendance des médias face à l’Etat.