réponse à la lettre ouverte du Conseil d'Etat vaudois: impressum regrette que tout moyen de contrôle ne soit pas levé

Réponse à la lettre ouverte au Conseil d’Etat vaudois : impressum et impressum vaud regrettent que tout moyen de contrôle ne soit pas levé

impressum et impressum vaud saluent la réaffirmation du Conseil d’Etat en faveur de la liberté de la presse, mais déplorent que le contrôle, même assuré circonscrit, soit effectué sur les factures téléphoniques des conseillers d’Etat et leurs proches et entrave ainsi le travail des journalistes.

Ce jour, le Conseil d’Etat vaudois a répondu publiquement à la lettre ouverte commune d’impressum – Les journalistes suisses, la plus grande organisation professionnelle de journalistes de Suisse et de sa section cantonale impressum vaud, évoquant leurs préoccupations par rapport à des informations parues dans différents médias selon lesquelles le Conseil d’Etat procèderait à un contrôle des factures téléphoniques de ses membres pour remonter aux fuites parues dans la presse.

impressum et impressum vaud notent que le Conseil d’Etat prend au sérieux les préoccupations de l’organisation professionnelle des journalistes exprimées dans sa lettre ouverte. S'ils sont satisfaits que le Conseil d’Etat s'engage à respecter la liberté de la presse et les droits des journalistes, ils relèvent que le Conseil d’Etat ne confirme pas les informations parues dans la presse au sujet du contrôle des factures téléphoniques, ni ne les dément.

impressum et impressum vaud expriment leur satisfaction au sujet de l’engagement du gouvernement vaudois qu’il n’y aura pas de contrôle continu et général des factures téléphoniques et donc que les liens des journalistes avec les conseillers d’Etat et leurs proches sur toutes les affaires générales de l’Etat ne seront pas identifiés. Le caractère ponctuel de ce contrôle est également entendu.

Toutefois, les mesures prises par le gouvernement gardent leur zone d’ombre, en particulier sur leur durée et la rétroactivité. Une réponse du gouvernement, selon laquelle un tel contrôle des factures téléphoniques des conseillers d’Etat ne soit pas effectué, aurait aplani tous les doutes en matière de transparence et aurait été une garantie de la volonté absolue de l'Exécutif en matière de liberté de l'information. 

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