De l’argent pour le travail plutôt que pour le chômage partiel

Selon Dr Franca Siegfried, présidente d’impressum, « des informations journalistiques diverses et indépendantes sont plus importantes que jamais pour le public et les autorités. »

Des moyens publics doivent être engagés pour le travail à la place de la non-occupation des journalistes avec le chômage partiel. Concrètement: A partir des moyens publics pour le chômage partiel le salaire doit être payé aux journalistes pour continuer à travailler.

impressum, la plus grande association professionnelle des journalistes de Suisse est soucieuse du fait que des entreprises de média veulent introduire le chômage partiel. En réalité, leurs revenus provenant de la publicité sont tombés presque de moitié, si ce n’est complètement pour certaines entreprises. Mais le chômage partiel est une fausse solution, car elle part du fait qu’en parallèle des revenus qui chutent le volume de travail s’effondre. Avec les journalistes et la situation avec la crise, c’est justement le contraire qui se passe.


L’argent qui est mis à disposition pour le chômage partiel doit rémunérer le travail journalistique et ne doit pas contraindre les journalistes à ne pas travailler.


Urs Thalmann, directeur d’impressum, explique: "Le chômage partiel n’est pas une solution pour les journalistes. Nous trouvons que le chômage partiel convient si les recettes provenant de commandes tombent et que par là la charge de travail devient moins grande. Pour les journalistes c’est le contraire qui se produit. Le public et les autorités dépendent plus que jamais du travail journalistique. Nous exigeons donc que l’argent n’aille pas dans les indemnités de chômage partiel mais dans le financement des informations journalistiques. Cela ne coûte pas un sou de plus !"

 

impressum demande donc au Conseil fédéral d’édicter une nouvelle ordonnance supplémentaire. Elle doit donner aux entreprises de média la possibilité que les journalistes continuent de travailler et que les salaires continuent d’être payés. L’argent doit venir des caisses pour les indemnités de chômage partiel qui seront moins chargées. Le Conseil fédéral peut se fonder pour cette ordonnance sur l’article 7 de la Loi sur les épidémies

C’est seulement pour les journalistes avérés (avec cartes de presse inscrits au Registre professionnel) que l’indemnité de chômage partiel sera remplacée par le salaire, pour empêcher les abus. Des entreprises de presse qui demandent cependant le chômage partiel doivent être soumises à une obligation de motiver; elles doivent indiquer les raisons pour lesquelles elles demandent le chômage partiel plutôt que des salaires pour les journalistes. Et les licenciements de journalistes devraient être exclus pour les entreprises de presse tant qu'elles profitent de ce financement.

 

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