Selon la prise de position 67/2019, le NZZ am Sonntag a, dans un article du 2 juin 2019, publié un contenu mélangeant volontairement partie rédactionnelle et publicité.
impressum salue cette prise de position, qui va dans le sens des efforts qu’elle a entrepris afin de renforcer la qualité du journalisme. L’association professionnelle a développé le label «trusted journalist» qui permet au public de dissocier clairement le journalisme basé sur la déontologie de toutes les formes de para-journalisme, dont le « native advertising » fait partie.
impressum demande instamment au groupe NZZ de porter sans tarder à la connaissance du public cette prise de position et à tous les autres éditeurs de cesser cette stratégie volontaire de confusion entre travail éditorial et publicité, qui, à terme, nuira à la crédibilité de toute la branche des médias rédactionnels ainsi qu’au succès commercial de l’éditeur, comme le rappelle le Conseil suisse de la presse lui-même.
Le Conseil suisse de la presse a condamné la pratique de plus en plus répandue chez l’éditeur de confondre partie rédactionnelle et publicité. Le Conseil a qualifié cette pratique de trompeuse dès lors qu’elle induit sciemment le lecteur en erreur. En effet, celui-ci doit, sans effort particulier et au premier abord, être en mesure de distinguer la publicité du contenu éditorial.
Le Conseil a également rappelé que les éditeurs ne pouvaient plus s’abriter derrière du prétendu parrainage pour violer la Déclaration des devoirs et droits du journaliste, qui impose la séparation entre publicité et contenu rédactionnel. La Déclaration est officiellement reconnue par les éditeurs depuis le 1er juillet 2008.
Si le Conseil suisse de la presse se dit conscient des difficultés que rencontre le métier, il considère cependant que ce mélange des genres nuit gravement à la crédibilité de la profession.