Plusieurs manifestations de solidarité spontanées avaient alors eu lieu à travers la Suisse. Ce soir encore, c’est la section Genève d’impressum (AGJ) qui organise un acte commémoratif en même temps que son apéritif annuel. Christian Campiche, président d’impressum - les journalistes suisses, souligne : « Une année après, nous continuons à manifester notre solidarité et notre sympathie envers des journalistes qui vivent l’intolérance dans leur chair. Le journal satirique n’a pas baissé pavillon, le courage quotidien des membres de la rédaction, qui doivent vivre quasiment dans la clandestinité, est exemplaire ».
La Fédération internationale des journalistes a fait les comptes macabres. En 25 ans, près de 2200 journalistes ont disparu, dont une grande partie au Moyen Orient, soit deux journalistes par semaine. A cet égard, le directeur d’impressum-les journalistes suisses, salue le travail quotidien des journalistes, en Suisse et ailleurs, qui se battent pour sortir des informations et défendent, vent debout, la liberté de la presse. Et de souligner l’importance de lutter collectivement, au-delà des frontières: « La lutte pour la liberté d’expression et la liberté de la presse doivent être menées de front et ensemble. Escamoter ces droits dans un pays rebondit forcément dans d’autres pays, y compris le nôtre. C’est un des principaux buts auxquels impressum tend en s’engageant au sein des associations faîtières internationales des journalistes, la FEJ et la FIJ.»
impressum reste attentive également à la possible autocensure à laquelle se soumettraient les journalistes, consciemment ou non, tant dans la presse satirique que dans la presse politique.
En ce jour de commémoration de l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, impressum-les journalistes suisses rappelle la nécessité impérieuse de préserver la liberté d’expression. impressum - les journalistes suisses se tient aux côtés de ses 5000 membres pour l’assurer.