Parlementaires fédéraux contre "No-Billag"

impressum a remercié personnellement tous les 160 parlementaires fédéraux qui, au début janvier 2018, se sont opposés publiquement à l’initiative « No Billag » (Lettre).

Nous leur avons proposé de nous faire parvenir un statement expliquant pourquoi pour eux l’initiative « No Billag » est un « No go ». Voilà les statements reçus à ce jour:

Karl Vogler, Nationalrat, CSP
«No Billag heisst kein Schweizer Fernsehen und kein Schweizer Radio mehr – das will ich nicht.»

Thomas Ammann, Nationalrat, CVP
«NEIN zu No Billag, damit wir uns weiterhin unabhängig über Schweizer Politik, Kultur und Sport informieren können. Denn ohne starke Schweizer Medien erhalten finanzkräftige Investoren mehr Macht und beeinflussen die Meinungsbildung.»

Mathias Reynard, Conseiller national, PS
«L’initiative No Billag vise à détruire le service public. Elle entraînerait la disparition de radios et télévisions indépendantes et de qualité. Au final, la population paiera davantage pour une offre plus limitée.»

Laurent Wehrli, Conseiller national, PLR
«Je vote Non à No Billag car j’aime la Suisse, sa cohésion nationale à laquelle le service public audio-visuel contribue directement. »

Claude Béglé, Conseiller national, PDC
« Voter pour No-Billag, c’est croire que l’on peut s’informer gratuitement sur Google, Facebook et Twitter alors que ces soi-disant « médias » n’ont jamais envoyé aucun journaliste nulle part, c’est croire que Netflix peut bien remplacer le téléjournal, Darius Rochebin et les deux Vincent, c’est offrir un tapis rouge aux télés étrangères pour venir pomper le marché publicitaire suisse, bref, c’est voter contre la Suisse. »

Priska Seiler Graf, Nationalrätin, SP
«Ich sage klar Nein zur No-Billag-Initiative, weil mir die Vielfalt der Schweiz wichtig und auch etwas wert ist!»

Kurt Fluri, Nationalrat, FDP
«Die Initiative ist staatspolitisch absolut verantwortungslos, überlässt sie doch die Romandie, das Tessin und die rätoromanische Schweiz völlig ausländischen Radio- und Fernsehanstalten. Damit gefährdet sie fahrlässig die bundesstaatliche Idee unseres Landes.»

Didier Berberat, Conseiller aux États, PS
«Pour un véritable service public de radio-TV dans toutes les régions de notre pays et pour éviter une Suisse à 2 vitesses, votez non à No Billag.»

Beat Vonlanthen, Ständerat, CVP
«No Billag ist ein absolutes No Go. Nur ein Nein am 4. März ermöglicht es, verantwortungsvolle Reformen einzuleiten.»

Angelo Barrile, Nationalrat, SP
« No Billag greift zahlreiche private und öffentliche TV- und Radiostationen in unserem Land an. Sie gefährdet die unabhängige Berichterstattung für alle im Land, insbesondere Minderheiten und Randregionen. Die Initiative ist ein Angriff auf unsere Demokratie und unseren Zusammenhalt. Nein zu No Billag! »

Raphaël Compte, Conseiller aux États, PLR
«Faire évoluer le système, oui. Mais supprimer le service public en interdisant tout soutien financier de la Confédération et mettre en péril la diversité médiatique, non!»

Jacques Bourgeois, Conseiller national, PLR
«No Billag: Une initiative dangereuse pour notre démocratie directe ! L’initiative No Billag qui nous est soumise en votation le 4 mars prochain ne fait pas dans la dentelle ! Elle veut couper tout simplement, du jour au lendemain, 100% des recettes de la SSR-SRG en interdisant de percevoir une redevance et en empêchant la Confédération de subventionner une chaîne de radio ou de télévision. Elle fera ainsi la part belle aux médias et aux groupes étrangers qui se battront à coup de matraquage publicitaire pour gagner le plus d’audience possible et qui, au passage, concurrenceront encore plus nos journaux locaux. A la trappe les émissions culturelles, sportives, politiques ou d’information qui nous permettent de nous forger notre propre opinion sur tel ou tel sujet. Et la formation de notre propre opinion n’est-elle pas justement le ciment de notre démocratie directe ? La Suisse romande sera la plus prétéritée car elle a un si faible bassin de population qu’elle n’intéressera pas les médias privés. Que certains consomment les médias différemment que la majorité, je le respecte, mais cela ne doit pas être au détriment des personnes âgées par exemple, dont les postes de radio ou de télévision sont une source importante d’informations et de divertissements. De plus, certaines personnes ne pourront pas s’offrir les abonnements des chaînes privées qui seront vendus hors de prix ! Disons par conséquent clairement NON à cette initiative dangereuse pour notre démocratie directe.»

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