Le directeur général Alexandre de Raemy a indiqué à la RTS que cette mesure d'économie est imposée par une baisse des rentrées publicitaires, qui constituent l'intégralité des recettes du groupe privé, qui doit économiser un million de francs. Media One regroupe notamment les radios Rouge et LFM, en terres vaudoises, et Radio Lac et One FM, sur sol genevois, ainsi que les chaînes TV Carac. Des discussions vont avoir lieu pour connaitre les détails de cette restructuration. Des licenciements avaient déjà été prononcés par le passé. « Après les licenciements chez Tamedia en 2024 et la fermeture du Centre d'impression de Bussigny, les métiers liés au journalisme dans le canton de Vaud sont une nouvelle fois impactés par des mesures d'économie regrettables », déclare Alberto Tikulin, président d’impressum vaud, qui ajoute : « En ces moments difficiles, j’aimerais dire à nos membres touchés qu’elles et qu’ils ne sont pas seuls, impressum est là ».
Les chaînes de Media One sont des radios annoncées, mais pas concessionnaires, qui ne reçoivent pas une part de la redevance radio/TV. Le groupe n'est pas signataire de la nouvelle convention collective de travail (CCT) des Radios régionales romandes (RRR) entrée en vigueur le 1er janvier 2025 et qui concerne les journalistes, les animatrices et les animateurs. Le comité d’impressum vaud et le secrétariat central d’impressum mettront tout en œuvre, avec l'Association genevoise des journalistes (AGJ), pour accompagner les personnes concernées par un licenciement. (comm. / J.G.)
