Sept noms connus de la scène du journalisme et de la science des médias ainsi qu’une liste de quelques cent premières personnalités proéminentes signataires demandent pour la Suisse «des médias forts comme infrastructure à la démocratie directe». impressum soutient l’appel et vous invite à examiner la déclaration et si elle vous plaît de la signer sous www.mediaforti.ch
Les détails de l’appel peuvent donner lieu à des discussions, ainsi p.ex. l’idée d’une «SSR forte» sans revenus provenant de la publicité. impressum s’est déclarée en faveur du maintien du service public à la même échelle qu’aujourd’hui, mais non pour la question de savoir si et dans quelle mesure un démantèlement des revenus commerciaux de la SSR devrait être salué. impressum comprend cependant avant tout l’appel comme un réveil et le soutient pour cette raison, sans s’exprimer sur les différentes questions qu’il soulève.
L’appel s’adresse en première ligne aux politiciens mais aussi à la société et aux responsables de médias. «La Suisse doit disposer de médias forts comme infrastructure de sa démocratie directe». Le journalisme serait menacé dans son existence et Internet n’offre aucune solution de remplacement pour le journalisme. C’est pourquoi l’association „Media Forti“ appelle d’abord à une nouvelle infrastructure numérique nommée «we.publish» sur laquelle des offres journalistiques privées pourraient se trouver en concurrence. En second lieu ils plaident pour une SSR forte avec un financement public suffisant « qui en retour doit lui permettre d’entamer avec précaution un abandon progressif de ses ressources commerciales » - un point de vue qui donnera lieu certainement à beaucoup de discussions.
Le Comité de „Media Forti“ se compose de Manuel Puppis (président), Anne-Laure Daboczi, Frédéric Gonseth, Olaf Kunz, Matthias Künzler, Robert Ruoff, Alexandra Stark, Chantal Tauxe et Hansi Voigt.