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Journalistes, politiciennes et politiciens de presque tous bords ont pris part aux discussions animées, avec, au centre, l'avenir de la Tribune de Genève que les annonces de Tamedia laissent présager sombre. Séverine Chave, présidente de l'AGJ, Caroline Gebhard, présidente d'impressum, ont porté la voix des membres de l'association professionnelle et leurs inquiétudes. Les représentants de Syndicom et la CGAS y ont participé également.
"Les discussions ont montré le souhait d'une action coordonnées de tout le personnel, relate Séverine Chave. A 24H, le discours est clair: ils ne veulent pas que le quotidien devienne une "marque" phare. Dans la presse, il faut une multitude de marques phares. Toutes et tous semblaient conscients que ce n'est pas une énième charrette de licenciements, mais bien un moment charnière, un point de rupture. C'est la fin claire d'un modèle économique. Ce qui explique peut-être cette forte mobilisation".