Engagement und Motivation der beiden neuen Co-Präsidentinnen von impressum

Am 22. April wird das neue Spitzenduo zum ersten Mal den Zentralvorstand von impressum präsidieren. Caroline Gebhard und Fabienne Sennhäuser stellen in kurzen Worten ihr Engagement bei impressum und ihre Motivation, den Beruf des Journalismus zu verteidigen, vor.

Caroline Gebhard (links) und Fabienne Sennhauser, co-präsidentinnen von impressum

Fabienne Sennhauser, co-präsidentin von impressum

Wir alle wissen: Finanziell geht es den privaten Schweizer Digital/Printmedien schlecht. Sinkende Inserateeinnahmen und rückläufige Printabozahlen stehen zu langsam wachsenden Digitalabozahlen gegenüber. Die Verlagshäuser stehen unter Druck. Druck, der immer stärker direkt auf die Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter in den Redaktionen abgewälzt wird.

Ich beobachte mit grosser Sorge, wie schnell die Zahl der Kolleginnen und Kollegen auf den Redaktionen abnimmt, wie alle immer mehr und immer anspruchsvollere Aufgaben übernehmen müssen. Und mehr Lohn gibt es Ende Jahr auch nicht. Die Wertschätzung scheint in der digitalen Transformation auf der Strecke geblieben zu sein. Als Verantwortliche für eine Regionalredaktion sowie als Präsidentin des Zürcher Pressevereins spüre ich, wie die Frustration der Kolleginnen und Kollegen zunimmt. Als Co-Präsidentin des Zentralvorstands von Impressum möchte ich ihnen allen ein Gesicht und eine Stimme geben.

Die Medien waren schon immer eine dynamische Branche. Mit jedem technologischen Entwicklungsschritt hat sich unser Beruf angepasst und verändert. Mit KI werden weitere Veränderungen auf uns alle zukommen.  Aber ich bin überzeugt: Die Verlage sind trotz KI auch in Zukunft auf ihre Mitarbeitenden angewiesen.

Deshalb braucht es gerade jetzt Investitionen und Zugeständnisse. Die Deutschweizer Medienbranche braucht endlich wieder einen Gesamtarbeitsvertrag. Angemessene Löhne und faire Arbeitsbedingungen sind der Schlüssel zu gutem Journalismus - und davon profitieren letztlich alle, die Medienhäuser, die Journalistinnen und Journalisten sowie die Leserinnen und Leser.

Darüber hinaus ist es mir aber auch ein Anliegen gemeinsam mit meinen Kolleginnen und Kollegen des Zentralvorstands, die Solidarität unter den Medienschaffenden in der Schweiz und Liechtenstein weiter zu fördern und Impressum als ältesten Berufsverband auch bei der nachrückenden Generation von Journalistinnen und Journalisten bekannt und attraktiv zu machen.


Caroline Gebhard, co-präsidentin von impressum

impressum, pour moi, c’est une histoire qui a commencé il y a quinze ans, quand j’ai reçu ma carte de presse RP. Avec ce sentiment très fort, et cette fierté, de rejoindre la grande famille des journalistes.

Et puis il y a eu ce jour où les éditeurs ont décidé de résilier la CCT de la presse romande. C’était en 2013. A l’époque, on parlait déjà de recul des recettes publicitaires et des ventes au numéro. Et cela avait sonné le glas du barème des minima, et fait imploser le comité vaudois.

Deux ans plus tard, je rejoignais un nouveau comité gonflé à bloc. Il fallait bien ça, car le combat ne faisait que commencer.

En près de dix ans, dans le canton de Vaud, on a vu disparaître «Le Matin bleu», «L’Hebdo», «Le Matin», «Le Régional», pour ne citer qu’eux. On l’a déploré, on a tremblé, on s’est mobilisés, mais on ne s’est jamais découragés. L’avenir du journalisme, on a toujours voulu y croire.

A force de voir cette profession malmenée, ce sentiment s’est même renforcé. D’ailleurs, il y a encore des motifs d’espoir. En Suisse romande, on peut toujours s’appuyer sur une CCT de la presse écrite, entrée en vigueur en 2014 et négociée par impressum. Une version certes allégée par rapport à la précédente mouture, mais qui a le mérite d’exister.

En Suisse alémanique, les discussions sont en cours pour tenter d’en remettre une sous toit. Une convention collective de travail, rappelons-le, c’est avant tout un partenariat social. A l’heure où nos médias sont plus que jamais menacés, le temps est peut-être venu de nous asseoir à la même table que les éditeurs pour construire ensemble notre futur. Et c’est pour cela que j’ai envie de m’engager au sein du comité central.

L’autre jour, j’ai lu le commentaire suivant sur les réseaux sociaux: «Le 1er avril, c’est le seul jour où tout le monde vérifie la source d’une information avant d’y croire et/ou de la partager. Reste à faire la même chose le reste de l’année.»

Au-delà de la boutade, j’y ai surtout vu un joli plaidoyer pour le journalisme, le vrai. Celui auquel nous croyons toutes et tous, dans lequel nous continuerons à jeter toutes nos forces.